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 SAINT JORES : L'histoire de l’église aux deux clochers.

 

L’église de Saint Jores qui a pour saint patron Saint Georges, fût construite au 13ème siècle. Elle possédait un seul clocher à bâtière à deux pans. Son chœur très vaste date du 14ème siècle et les deux chapelles latérales quant à elles, sont du 16ème siècle.

En 1892, le maire de l'époque Jacques Angot décida de la restaurer. Il entreprit alors la reconstruction de la nef et décida pour rétablir l’équilibre architectural de l’ensemble, d’élever un second clocher ressemblant à celui de l’église de Lithaire avec une flèche et quatre clochetons plus haut de cinq à six mètres que l’actuel. Ce deuxième clocher permettait de répondre à l’abbé Alix qui réclamait un carillon à 3 cloches, que ne pouvait supporter l’ancien clocher dont la destruction avait été estimée trop onéreuse.

L’église Saint Georges a subi d'importants dommages au cours de la seconde guerre mondiale sans toutefois que les cloches fussent endommagées. Lors de la restauration débutée en 1949 et qui durera jusqu'en 1957, on décida de remplacer la flèche du clocher par un toit à bâtière à deux pans comme celui du clocher le plus ancien.

                                                                       

Sur l'autel, à l'extrémité Est du chœur, des fragments de bas reliefs, classés monument historique, provenant d'un retable, représentent une scène de la passion. Ils sont en pierre et datent du 16ème siècle.

Dans la partie droite du transept dédiée à la cérémonie du baptême se trouve un magnifique coquillage centenaire appelé tridacné qui sert de réceptacle. Cette pièce unique par son ampleur dépasse les matières similaires de l’église Saint Sulpice à Paris.

                                    

 

PRETOT : une église du 12ème siècle

L’église de Prétot était sous le vocable de Saint Pierre et dépendait de l’archidiaconé du Bauptois et du doyenné du même nom.

C’est une église massive, en forme de croix latine avec un clocher à tour carrée et un toit en bâtière.

Du premier édifice construit au 12ème siècle, il ne reste que les quatre gros piliers du transept supportant le clocher, et probablement une partie des murs de la nef. Une porte romane murée visible de l’extérieur subsiste dans le mur nord.

Le chœur construit à la fin du 15ème siècle, à l’époque où Jean d’Orglandes était baron de Prétot, est remarquable par ses piliers sous chapiteaux d’où jaillissent directement les arcs de la voûte qui est exceptionnellement peu élevée. La chapelle nord est de la même époque ainsi que la plupart des fenêtres qui éclairent l’église.

La chapelle sud fut reconstruite entre 1825 et 1829 et reçut une voûte de bois qui fut remplacée ainsi que celle de la nef en 1884 par les voûtes de pierre de style néo-gothique que l’on voit aujourd’hui.

Au nord on trouve le reste du mausolée des seigneurs de Prétot, vaste pierre tombale de calcaire blanc où est enterré Jehan d’Orglandes, en son vivant seigneur de Prétot et d’Auvers qui trépassa le seizième jour de février 1515. Alexandre de Romilly décédé en 1742 est également enterré à cet endroit.

De 1834 à 1854, le clocher servit de station de télégraphe « Chappe ».

 

SAINTE SUZANNE : dans un écrin de verdure

Elle fût construite en 1884, à l’emplacement d’une église du 11ème ou 12ème siècle, grâce aux libéralités de la châtelaine de Sainte Suzanne, Jeanne de la Croix de Castries, vicomtesse de Choiseul. Le clocher fût lui achevé en 1904 aux frais de la paroisse et des paroissiens.

Cette église est l’une des plus gracieuses qu’ait produite la vogue du néo-gothique. D’importants travaux de réhabilitation et d’assainissement ont été entamées par la municipalité depuis 2016 avec l’aide de la Fondation du Patrimoine, de l’État et du Conseil Départemental.

Au chevet de l’église, se trouve le tombeau de la bienfaitrice, Madame de Choiseul avec à ses côtés celui de son époux, César Corentin Ferry, Vicomte de Choiseul.

                                                  

LITHAIRE

De la « vieille église » on distingue encore les emplacements des murs de la nef de l’église ruinée construite à l’époque romane (XIe et XIIe siècle) et des fenêtres en forme d’ogive qui éclairaient les chapelles (XIVe). Elle est située sur le site du mont Castre près du vieux château au coeur de ce qui était, à cette époque, le bourg de Lithaire. L’if qui se trouve au sud ouest mesure environ 2,30 mètres de circonférence. Le 19 août 1894, constatant l’état dégradé de l’édifice et son positionnement excentré, le conseil municipal décida que le lieu de culte et son presbytère rejoindraient l’école et la foire sur la lande de la Peignerie.

 L’autre église située dans le bourg actuel est connue sous le vocable de saint Thomas. La première pierre a été posée en 1896 et elle fût consacrée le 1er dimanche d’octobre 1897. Elle remplaçait une église érigée sur le mont. De style néogothique, en pierre, toutes les ouvertures sont en forme d’ogive presque arrondie. La tour carrée du clocher est surmontée d’une flèche octogonale, flanquée de 4 clochetons sculptés.

L’enclos qui entoure l’église est planté d’arbustes exotiques dont des palmiers au sud et au nord un imposant araucaria qui cache une partie de la façade.

L’autel qui repose sur trois colonnes arrondies est réalisé en granit de Saint Michel de Montjoie. Plusieurs objets inscrits à l’inventaire des monuments historiques sont présents dans le chœur.

Egalement présent sur le territoire communal, le prieuré de Saint-Jacques de Brocqueboeuf fondé au XIIe siècle d’où vinrent les premiers moines de l’abbaye de Blanchelande. A la révolution il fut vendu aux enchères comme bien national. Les citoyens composant le Directoire du disctrict de Carentan adjugèrent « la terre et ferme du ci-devant prieuré » le 28 avril 1792, par devant le notaire de Carentan pour la somme de 25611 livres et 16 sols, à René Augustin Lamaresquier. Le prieuré de Saint-Michel-du-Bosc Saint-Michel a été fondé en 1153 par Richard de La Haye et sa femme Mathilde. Il fut transformé en couvent de jeunes filles et en communauté religieuse jusqu’à la révolution.

 

COIGNY

Eglise Saint-Pierre et Saint Paul refaite au XVIIIe siècle, abritant un ensemble maître-autel-retable des XVIIe et XVIIIe avec tabernacle, statuettes et trois tableaux (l’Ascension, saint Sébastien, saint Pierre)

On peut voir les écussons qui représentent les armoiries de la famille de Franquetot dans la chapelle sud ou chapelle seigneuriale où reposent dans des cercueils en plomb les corps de deux seigneurs et de leurs épouses.

                                                           

 

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