Site officiel de Montsenelle

Le patrimoine qu’il soit bâti ou naturel présent sur le territoire de la commune de Montsenelle est riche et varié entre églises, châteaux, calvaires et lavoirs ou encore allée couverte.

Deux châteaux sont présents sur chacune des communes déléguées de Coigny et Prétot Sainte Suzanne.

Celui de Franquetot qui se trouvait sur la commune de Cretteville jusqu’en 1840, date de la première moitié du XVIIe siècle à l’exception de l’aile gauche de la cour d’honneur qui fut construite au lendemain des guerres de religion et dont le style Renaissance a été repris pour l’ensemble du château. Les écuries furent construites entre 1774 et 1778. Le château est remarquable de par la couleur rose chair de son crépi ainsi que par son environnement. En 1944 du 3 juillet au 4 août les 850 hommes du 358e Fighter Group d’aviateurs américains sont cantonnés dans des tentes dans le domaine. Il est classé à l’inventaire des monuments historique depuis 1968.

Le château de Coigny ou Vieux château a été édifié durant la première moitié du XVIIe. Il était très vaste, composé d’un grand corps de logis et de quatre pavillons entouré de murs et de douves avec haute et basse cour séparés par un pont levis. La cheminée Renaissance du 1er étage est classée au titre des monuments historiques par arrêté du 30 mars 1978.

Commandités par François-Bonaventure-Corentin de Mauconvenant, Comte de Sainte Suzanne les travaux de construction du château de Sainte Suzanne en Bauptois ont été entrepris en février 1780. Principalement construit en brique rouge cuite sur place son allure est à la fois sévère de par la symétrie de ses lignes caractéristique du style Louis XVI et riante par le jeu du coloris de ses matériaux. La construction dura trois ans et l’architecte utilisa au maximum tous les matériaux qu’il pouvait trouver sur place, employa autant qu’il le put, une main d’œuvre locale et acheta chez les commerçants locaux.

 

Le château de Prétot est situé entre le bourg et le village de l’église non loin de la rivière la Senelle. Construit au début du XVIIIe siècle vraisemblablement par Alexandre-Hippolyte de Romilly qui s’y marie en 1738 sur une ancienne motte féodale. Il est séparé de la ferme datée du XVIe  par un mur figurant sur le plan cadastral de 1813. Visible de la route la porte charretière à partir de laquelle se dressent de part et d’autre deux tourelles qui à l’origine étaient composée de trois étages et couvertes en chaume. On peut également apercevoir une chapelle désaffectée daté du début du XVIe et qui est probablement l’oeuvre de Jean d’Orglandes. La gendarmerie de La Haye du Puits s’y installa provisoirement en 1944 à la libération

Un cinquième château lui aussi dénommé le Vieux château est présent sur le site du mont Castre. Il domine la colline et serait, à l’origine, une vigie romaine, qui aurait été transformée en château au Moyen Age d’où son nom. Surplombant la colline ses imposants vestiges de fortifications qui se dressent au somment d’un escarpement, offrent une vue plongeante sur la vallée de la Senelle. Sa date de construction est inconnue, toutefois divers élements laissent à penser qu’il s’agissait d’une place forte sous le règne de Guillaume le Conquérant, duc de Normandie et roi d’Angleterre.

 Parmi les autres monuments, le calvaire des Belles Croix qui a été, selon la légende, érigé au point de rencontre de deux frères revenus saufs des croisades. Un deuxième monument était présent dans le cimetière, il fut détruit lors des bombardements en 1944. Au village de la Malasserie, on peut découvrir celui qu’a fait ériger monsieur Lejeune.

 

calvaire des Belles Croix

Egalement trois lavoirs situés respectivement au village du vivier, à la malasserie et au bourg de Prétot

 Découverte en 1964, l’allée couverte du bois de la Plesse est de petite dimension, 8 mètres de longueur sur une largeur de 2 mètres en moyenne, elle est orientée Ouest-Est. Elle qui comporte un vestibule et une chambre fermée par une cloison de pierres plates mises à chant a dû servir de sépulture entre 1500 et 2000 ans avant J.-C. Elle n’est aujourd’hui plus couverte.

A l’initiative des propriétaires du château de Brocqueboeuf, les « grosses pierres » du Mont Castre furent classées au titre des sites une première fois en 1910 puis à nouveau en 1964. Le site est délimité sur une largeur de 11 mètres de chaque côté de la crête sur une longueur de 240 mètres jusqu’aux ruines du vieux château.

                             

 

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