TOURISME : MONT CASTRE ET PLAN D’EAU
Le mont Castre qui culmine à 130 mètres fait partie de la chaîne de monts qui s’élèvent à l’Ouest du Cotentin et encerclent La Haye du Puits sous la dénomination de « clos du Cotentin ». Il offre à partir de son promontoire une vue imprenable à plusieurs kilomètres à la ronde. Une table d’orientation aide le visiteur à se positionner.
Du fait de son emplacement stratégique, la prise du mont par les troupes américaines lors de la « bataille des haies » en juillet 1944 fut le théâtre d’âpres combats qui se soldèrent par des pertes humaines importantes.
Tout au long de l’année vous pouvez vous balader tout autour du mont et à compter du 15 avril Madame Pamela ROBINE vous propose la location de pédalos afin de profiter du plan d’eau ou encore d’un moment de détente au calme à la buvette.
Après avoir quitté la route départementale 903 et suivi le fléchage, vous trouverez également sur place parking, aire de pique-nique, aire de jeux et toilettes publiques.
Office de tourisme:
LES MARAIS
Le marais de Saint-Jores est une petite partie des Marais dits de Gorges. Il était exploité pour:
- la tourbe comme combustible, découpée au "chapeau de gendarme" sorte de grande houe en forme de chapeau de gendarme de jadis, elle était mise à sécher puis brûlée, notons que la pratique de la combustion de sol était autrefois rependue même pour les sols de lande sous le nom de blette.
- le roseau pour la couverture de chaumières
- le foin, la litière et la pâture
- la pêche si on mettait bout à bout les anguilles prises dans le marais, ça ferait trois fois la distance terre- lune (à vol d'oiseau, de toutes façons ce n'est pas vrai)
- la chasse et le piègeage
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Le marais etait communal et mis à disposition des habitants comme pâture estivale pour les bovins et les chevaux.
Une partie était vendue sur pied par lots pour faire litière.
Chaque habitant de la commune percevait autrefois un revenu du marais en nature ou en argent, le droit de marais. La jouissance des marais a toujours été source de conflits de propriété entre les communes. Désormais, la mise au marais d'animaux est subventionnée afin de préserver et d'entretenir cet environnement particulier.
La" mise au marais" est un rituel qui, en raison de la diminution du nombre des exploitations et de l'usage de bétaillères pour transporter les animaux, a beaucoup perdu en pittoresque, mais cela reste un moment important de la vie de la commune.
On peut encore pratiquer la pêche sur ce canal, bien que ce ne soit plus le vivier de perches et de brochets de jadis. Pour les amateurs d'oiseaux, il est possible d'observer de nombreuses espèces.
La tourbière était jadis une des plus grandes de France, elle fut exploitée comme source de combustible d'abord traditionnellement, puis, depuis la fin de la seconde guerre mondiale, industriellement sur plusieurs centaines d'hectares (environ 625 ha) .
Si vous visitez le marais un jour, vous serez surpris de voir les troncs quasi "carbonisés" des arbres qui constituent les vestiges d'une forêt qui existait là il y a quelques milliers d'années.
D'autre part, il existait au Plessis une mine de houille ; le fruit de son exploitation était transporté par bateau sur le canal jusqu'à la sève à Baupte.
Vraisemblablement creusé entre 1839 et 1843 (l'autorisation royale daterait de septembre 1839 voir annuaire de la manche de l'année 1840), celui-ci mesurait 4600 mètres et 1m de profondeur (sans pente) et permettait le transport de la houille extraite au Plessis jusqu'à la rivière Sève à Baupte .